48 heures trop tard

Le genre de la fic', j'aime le côté drame et action, ressentir ce que les principaux protagonistes ressentent, et en général je joue beaucoup la dessus. Donc ne vous attendez pas a une fic dans la joie et la bonne humeur

Titre : 48 Heures Trop Tard...
Principaux protagonistes (ceux qui joueront un rôle majeur dans l'intrigue et dans la résolution de l'enquête) : Reid, JJ, Morgan, Emily et Hotch.
Les secondaires : Haley et une "présence" possible de Gideon.

Place de la fic dans la chronologie des épisodes : Après l'épisode 11 de la saison 3 mais sans L'agent Rossi.

Résumé : L'équipe a enfin des vacances bien mérité, chacun part dans son coin - ou presque.
Au retour des vacances, JJ leur présente le dossier sur lequel ils vont travailler. Ils vont vite se rendre compte que l'affaire est lié à la disparition de Hotch.

L'histoire commence 48 heures trop tard, comme son nom l'indique. Ensuite, les chapitres suivant seront des "flashback" retraçant l'histoire. Pour ensuite écrite la conclusion une fois l'histoire dévoilée.

**********************

48 heures, trop tard…

Chapitre 1

L’imposant 4x4 des agents fédéraux venaient de s’arrêter devant ce grand bâtiment, imposant et si sinistre. Il l’avait cherché dans toute la ville, dans toute la région et il était si près d’eux. Qui l’aurait soupçonné ou ne serait-ce que pensé ?

48 heures de recherche intensives, de doute, d’espoir et ils étaient seulement à quelques minutes de savoir. Enfin connaitre la vérité et essayer de comprendre ce qui à pu leur échapper, à cette équipe qui est la meilleure dans leur domaine. Certes, ils avaient trouvé l’endroit où il était retenu, mais probablement trop tard.

Peu importe, Morgan, JJ et Reid quittèrent le véhicule, arme en main et gilet par balle équipé, ils entrèrent, décidés, dans le bâtiment.

Morgan poussa la porte métallique grise, un grincement aigu fort désagréable se fit entendre. L’agent serra les dents tout en pointant son arme en direction de l’ouverture. Puis ils entrèrent.

Il faisait noir, quelques rayons de soleil qui transperçaient des bâches bleues laissaient une ambiance froide et bleutée dans les locaux. Le vent aussi était présent, mais aucun autre signe de vie, ni d’activité. Ils continuèrent leur avancé.

Au bout d’un moment, ils décidèrent de se répartir les étages, histoire de ne pas perdre quelques précieuses minutes. JJ s’était fait la promesse de ne plus « se séparer » depuis qu’elle avait laissé Reid partir de son côté et qui avait abouti à son enlèvement. Mais elle n’a pas rechigné ni même montré un sentiment d’inquiétude envers ses 2 amis... Elle savait que c’était le seul moyen pour perdre le moins de temps possible…

La vieille bâtisse à l’abandon avait trois étages plus un toit. JJ se chargea du rez-de-chaussée, Morgan du 2ème étage, et enfin Reid du 3ème étage.

L’agent Jareau continua son exploration, elle sentait son cœur battre à vive allure, c’était arrivé à un point où ça faisait mal, un mal de chien. Sans doute une réaction normale, ça venait certainement de la peur de découvrir un corps sans vie, d’arriver trop tard, beaucoup trop tard… Elle se posait des tas de questions : « Qu’est-ce qu’on a loupé ? Qu’est-ce qui nous à échappé ?Qui était l’auteur de cet appel anonyme qui les a amené ici ?».

Soudain elle entendit un bruit, comme quelque chose qui était tombé. Elle serra son arme encore plus fort, « le bourreau » était peut être encore dans les parages. Il fallait qu’elle reste sur ses gardes. Quand son regard se mis à fixer une porte entre-ouverte, elle ne voyait pas grand-chose au-delà de cette porte, mais son imagination lui laissait des tas de scénarios possible sur ce qui se trouvait de l’autre côté… Elle poussa la porte délicatement, retenu son souffle et… vit un rat qui s’empressait de fuir la forte lumière émise par sa lampe torche.

Au même moment, deux étages plus haut…

Reid avait déjà exploré la plus grande partie de cet étage, et il était à cent lieux de s’imaginer la petite frayeur que venait d’avoir JJ un peu plus bas, quand quelque chose retenu son attention ; des traces de sang sur le mur et au sol. Il les suivait, ces traces l’avait conduit devant une porte. Dans le même style que la porte d’entrée ; grise, un peu rouillée, hormis le sang qui donnait un tout autre visage à ce lieu…

Il poussa la porte, un léger grincement se fit entendre, ce qui le fit frissonner un court instant. Quand son regard s’arrêta net sur un corps couvert de sang.

Il ne pouvait pas s’empêcher de fixer le corps sans vie, il sentit ses mains se crisper, ses jambes commencèrent à frémir quand il vit la main droite qui tenait encore fermement une arme, un Glock, l’arme de service des agents fédéraux…
Il retenu sa respiration, et dirigea sa lampe vers le visage… moment de soulagement, ce n’était pas lui, mais Keith Stevenson. Il pensait qu’il avait eu ce qu’il méritait, heureux de voir qu’il était mort, heureux de le savoir dans un autre monde. Il se rendit compte que c’était réellement la première fois qu’il avait souhaité à ce point la mort de quelqu’un… Tout à coup, il entendit un bruit qui provenait du fond de la pièce, comme de petites gouttes d’eau qui heurtaient une surface creuse sur le sol…

Reid s’arrêta de respirer pour se concentrer sur ce bruit venant du fond de la pièce. Il n’osa pas y diriger sa lampe torche…

Encore ce bruit, cette fois ci, il était sûr que c’était des gouttes d’eaux qui tombaient sur le sol. La pièce était grande, et vide, cette résonance lui permettait de se diriger vers la source.

Son arme toujours en main, il s’avança en faisant attention de ne pas donner un coup de pied dans les tuyaux qui jonchaient son parcours.

Tout à coup, il s’arrêta net, son sang ne fit qu’un tour dans ses veines quand il aperçut, à seulement quelques mètres de lui, un corps.

Il était adossé au mur. La tête légèrement penchée sur la gauche, une des mains tenait encore une arme. A l’évidence, il avait été torturé, car le poignet droit était cassé, l’une des jambes présentait une blessure assez sévère mais Spencer ne parvenait pas à en déterminer la cause. Une blessure à la tête était visible, le sang continuait à s’en échapper, comme une petite rivière, elle venait s’échouer sur le sol dans un bruit qui ressemblait étrangement à celui de gouttes d’eau venant percuter une sorte de petite gamelle métallique et creuse.

Reid s’approcha délicatement et fit attention de ne pas faire de gestes brusques.

Il savait que c’était Hotch. Mais cela faisant plus de 2 jours qu’il avait disparu, il ne pensait peut-être pas revoir ses amis de si tôt. Surtout qu’il les pensait, probablement, encore en vacance. Reid savait que l’on perdait rapidement la notion de temps quand on est victime d’un enlèvement, surtout quand vous croyez à chaque instant que c’est la fin… On arrive à un point où les chaque minutes que vous gagnez en restant en vie, seront les dernières minutes où vous aurez la chance infime de pouvoir donner des indices aux enquêteurs, une fois qu’ils auront trouvé votre cadavre. Vous arrivez même à vous imaginer la façon dont vous allez être exécuté, dont vous voulez être exécuté. Vous en pensez à désirer celles qui sera la plus rapide, la moins douloureuse, la moins pénible à supporter…

C’est pour cela que Spencer devait être près à tout, même au fait de voir Aaron le menacer d’une arme croyant que c’est Keith qui revenait…

L’agent prit son pouls, son cœur battait faiblement. Il s’était accroché à la vie, au peu de vie qui restait en lui quand un léger mouvement de la tête de la part de Hotch le fit sursauter… Il n’avait même pas ouvert les yeux, il s’était juste contenté de dire quelques mots, avant de sombrer :

« … Je l’ai manqué… il s’est enfuit… j’ai… »

Le petit génie avait tout juste eu le temps de lui répondre de tenir bon, que l’ambulance était déjà en route…

Mais pourquoi a-t-il dit qu’il avait manqué, Keith Stevenson ? Il est étendu un peu plus loin avec 2 balles dans le corps, alors qu’il vient de me dire qu’il n’avait pas réussi à le toucher…

C’est à ce moment là que le coup de fil anonyme, qui les avait conduit ici, prit tout son sens. Il y avait quelqu’un d’autre, une troisième personne était ici. Et ce mystérieux inconnu avait abattu Keith Stevenson et avait prit le temps d’indiquer la position de l’agent Hotchner... Mais pourquoi ? Pourquoi ne pas rester sur les lieux à attendre les secours, ne serait-ce que pour récolter la gloire d’avoir sauvé un agent fédéral ?

« Notre voyage a certainement un but, une raison, mais c'est le chemin qui vaut l'effort et non la destination. » Karin Boyea.